« Ce patrimoine fournit de précieux atouts pour le développement social et économique durable de la région de Hammam-Debagh, à la fois pour sa capacité à attirer des investisseurs, des touristes et à créer des emplois », déclaré le premier responsable de l’exécutif lors de la présentation de la variante d’aménagement du projet Hammam devant la commission de Wilaya.
L’état du site en image çi dessous durant notre passage au mois d’août 2017 est effarent, l’eau chaude a carrément cessé de couler des sources naturelles qui entourent la fameuse cascade et le chantier en souffrance entamé depuis un moment par la mise en valeur du site propose un aspect chaotique de l’une des plus importante source thermale en Afrique du Nord. Le plateau supérieur de la cascade est pratique décapé et rasé laissant place à un parcours de déambulation du publique entamé à l’entrée. La polémique sur les risques liés aux travaux opérés actuellement sur les lieux, « en raison des vulnérabilités inhérentes à ce site », prend de l’ampleur et plus que réel. Le site thermal de Hammam Maskhotine est menacé de destruction.
Livré à lui-même le site est aussi pris en d’otage sur ces abords par des concessionnaires de chawarma autorisés probablement par l’administration locale, l’accès au site des cascades est totalement défiguré.
Le projet de rénovation de la fameuse cascade de Hammam-Meskhoutine et de ses prolongements par la wilaya de Guelma est un viol du patrimoine naturel de la région. Les explications incompréhensives des responsables locaux s’inscrivent dans une approche infondée et incohérente. Sur place, on est choqué par l’état des lieux et la mise en œuvre d’un ridicule circuit sur le plateau du site autant la destruction en aval du prolongement du court d’eau chaude.
Pour rappel, Hammam Meskhoutine (حمام المسخوطين) (bain des damnés) est situe à 15 km de la ville de Guelma au nord-est de l’Algérie, la température de l’eau du Hammam n’est dépassée au niveau planétaire que par celle des geysers d’Islande. Elle atteint effectivement une température de 97 °C, son débit est de 1 650 litres par seconde (100 000 litres par minute). L’eau a édifié au cours des millénaires une majestueuse cascade en calcaire riche en couleurs et en formes.
L’opposition des citoyens confirme les folies de gestionnaire du patrimoine sur place qui doivent répondre de la destruction d’un patrimoine thermal unique au monde. L’exécutif de la wilaya est invité à répondre de cette destruction d’un joyau thermal. Ainsi, la légende corrompue laisse place à un désastre sans précédent porté aux patrimoines naturels et touristiques d’Algérie.
Les margoulins frappent fort encore une fois, HALTE AU MASSACRE.
Le site avant l’intervention de la main de l’homme
avant ma venue au site de hammam meskhoutine je ne pouvais l’admirer qu’a travers des photos dans des magazines et autres revues,et je me suis fait une certaine idée et une certaine image des lieux aussi belles que mirifiques les unes les autres,cette année m’a été offerte l’occasion d’aller sur place et voir ce lieu mythique du tourisme algérien,hélas,mille fois hélas ,que ne fut immense ma déception en arrivant sur les lieux,je demandais a mes amis qui connaissaient le site » mais ou est la cascade » il me fut répondu que j’étais sur place,mais moi je ne voyais que kiosques,restaurants ,et autres lieux de bouffe encerclant la fameuse cascade,je me suis senti a la rue Tanger a Alger ,mais celle la tout son charme est dans l’ambiance de la bouffe c’est sa fonction première,mais a hammam meskhoutine au lieu qu’on laissât tout le périmètre au moins d’un kilomètre carré entourant le site vierge et naturel donnant toute sa magnificence au lieu,on préféra l’encercler , je dis bien encercler par une ceinture bétonnée obstruant l’entrée du hammam.les génies de la laideur sont passés par la,retenant mon émotion et avançant a pas hésitants par une allée bétonnée ( encore le fameux béton )et arrivant au niveau du site du coté gauche,je vois sur le plateau ou normalement on aperçois ce beau geyser et cette fumée s’y dégageant eh bien mes chers amis je n’ai eu droit qu’a une flaque d’eau verdâtre de saleté et s’y flottant au milieu alors je cite un gobelet et une bouteille plastic d’eau minérale vide,déjà une certaine tristesse mêlée d’une vive colère m’envahit,j’ai voulu descendre les escaliers en béton ( toujours ) pour être en face de la cascade qui me parut d’une banalité affligeante tellement on l’a noyé dans des ouvrages et autres couloirs et allées en ciment alors qu’un tel lieu doit garder son charme en étant entouré que de la nature dont il puise toute sa magie,un monsieur me dit que l’accès est fermé pour cause de travaux,a ce qui parait a chaque fois on rencontre dans ces endroits ces » fameux travaux » qui s’éternisent et se renouvellent a chaque fois.a vrai dire une immense déception m’envahit moi qui imaginait ce hammam d’une majesté légendaire,je n’ai rencontré qu’une petite cascade en fin de vie , prise en otage par des gens sans gout indigents et qui surement subliment au fond d’eux mêmes tout ce qui est laid ,sinon comment peut on transformer un lieu unique en son genre en un minable lieu ou méchoui et autres frites omelettes vous accueillent les premiers avant d’aller déposer toute votre tristesse et votre impuissance en voyant ce chef d’oeuvre d’incompétence et surtout de nihilisme a l’algérienne,moi je dis une chose,sauvez hammam meskhoutine il est entrain d’agoniser avant qu’il ne rende l’âme définitivement a cause de gueux au sens culturel du terme en l’étranglant avec leurs ignorance crasse et maléfique.
C’est un scandale ! Que peut on faire pour arrêter la gabegie ?
Pr.C.E. Chitour
il faut déjà alerter l’opinion publique en partageant et en invitant la presse à faire de même. Faut dire que la gabegie est allé trop loin sans la moindre réaction des citoyens … au vu des travaux engagés à ce jour…. autant la direction du tourisme et celle de la culture et le wali et son staff qui sont partis prenante dans la mise en oeuvre de cette catastrophe. La propos de la direction du tourisme sur les liens externes sont effarent. Seules des procédures en référé et en fond peuvent arrêter le processus de destruction par dépôt de plainte par un collectif citoyen… ou associatif…. Autrement il faut écrire à la direction du tourisme et au Wali en premier lieu.