SEDRATA
[…] Pour ma part, Sedrata n’est pas un vain nom, un mot abstrait sans figure ni couleur, au contraire.
Ainsi, souvent, quand je me déplace dans les souterrains du métro – ce sont des lieux assez peu poétiques -, au lieu de rencontrer des murs fuyants, je vois la lumière de vos montagnes, l’immensité des plateaux, les lignes arrondies de ces reliefs usés.
Et puis, en rapport avec la vie trépidante que je mène à Paris, j’ai parfois la nostalgie de vos rythmes beaucoup plus lents, plus sereins, plus calmes, plus posés, en harmonie avec l’univers qui vous entoure.
François Le Prieur, Octobre 1967
Extrait d’une lettre adressée à un ancien élève.