Le « Prix Tahar Ouettar » du roman en langue arabe, du nom du romancier algérien disparu en 2010, a été institué en 2016 par l’Association « Nawafid Takafiya », organisateur du concours.
Destiné aux jeunes, le Prix est doté de 500.000 DA, a indiqué à l’APS en novembre 2016 le président de l’association, Ryad Ouettar, ajoutant que le ministère de la Culture a dégagé en tout une enveloppe de 1.000.000 DA dont la moitié servira à l’organisation du concours.
Les date, modalités et conditions de participation à ce premier concours seront arrêtées par un jury qui se réunira prochainement, a dit le président de l’association qui compte, selon lui, étendre le Prix au théâtre et à la presse, en hommage à Tahar Ouettar, également journaliste et auteur de textes de théâtre
Un jury composé d’enseignants universitaires et de romanciers, encadre ce concours littéraire national, appelé, selon la même source, à s’ouvrir à la participation internationale.
Né en 1936 à Sedrata wilaya de Souk Ahras, Tahar Ouettar compte parmi les grands noms de la littérature algérienne. Promoteur infatigable de la langue arabe et auteur de nombreux romans, nouvelles et pièces de théâtre, l’écrivain algérien Tahar Ouettar est mort, le 12 août 2010 à Alger.
Né en 1936 dans une famille chaouia de Sedrata (Algérie), le jeune Tahar Ouettar fait ses études à l’Institut Ben-Badi, à Constantine, avant de rejoindre, en 1954, au début de la guerre d’indépendance, la fameuse université islamique Zitouna de Tunis. C’est là, dans les journaux tunisiens de langue arabe, qu’il publie ses premières nouvelles. C’est en arabe aussi, mais à Alger, que sont parus ses derniers livres, parmi lesquels La Bougie et les Cavernes (1995), réquisitoire contre l’obscurantisme islamiste.
Bilingue, Tahar Ouettar, tout en étant « très attaché à la diversité culturelle de l’Algérie et à ses multiples héritages ». Journaliste, il fonde en 1989 l’Association culturelle « Djahidia » qu’il présidera jusqu’à la fin de sa vie.
Tahar Ouettar a laissé derrière lui un legs littéraire riche en romans, nouvelles et pièces de théâtre, dont « Al Laz » et « Al zilzal » (Tremblement), romans publiés 1974 et traduits dans plusieurs langues. « Les martyrs reviennent cette semaine, une de ses nouvelles célèbres a été adaptée avec succès au théâtre.
source : APS
Lecture : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tahar_Ouettar