Le site de Vatari est très peu connu (Il ne figure pas dans la liste de l’ouvrage de C. Lepelley). Il a été très peu fouillé, pour ne pas dire qu’il ne l’a pas été du tout.
Situé à quelques 25 kilomètres au sud-est de Sedrata, entre Terraguelt et Mouladheim « Ain Snob », pour les autochtones, il est désigné par le vocable « Henchir Fedj Siouda ».
Le seul élément connu est un fort byzantin. Un examen des ruines montre des murs encore debout et des pierres de taille disséminées un peu partout.
Il est possible que des thermes s’y trouvaient.
Il serait souhaitable que des fouilles y soient entreprises. Je lance un appel aux autorités concernées (OGEBC Souk Ahras, Direction de la culture Souk Ahras et Ministère de la Culture) pour qu’ils préservent le site en l’intégrant de manière officielle au patrimoine de l’Algérie.
Mr Abderrahmane Khemici
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Voici, une contribution de Mr Menaouer Ould Ferroukh (mise à jour le 25 avril 2018) apportant des éclairages supplémentaires sur Les ruines de Vatari (Fedj Siouda), Région de Sedrata, Wilaya de Souk Ahras selon C. Lepelley.
Lepelley a écrit sur Vatari cela :
« Fedj Siouda, dans le djebel Terraguelt, est comme Ksar Sbéhi, une magnifique position stratégique. La vue s’étend, au nord, sur la plaine d’Aïn Snob, traversée par un des affluents de l’oued Cherf, au nord-ouest et à l’ouest, sur l’immense plaine des Harakta. Au sud-ouest et à l’est, se dressent deux montagnes, entre lesquelles s’ouvre le col assez étroit qui, orienté du nord-ouest au sud-est, mène presque de plain-pied dans la magnifique plaine de l’oued Mellègue. A 500 mètres au sud-est du fort on découvre toute cette plaine, dominée par le djebel Guebl et djebel Mekhirga et plus loin, par le djebel Ouenza. De Fedj Siouda, les communications sont faciles dans toutes les directions ; au nord-ouest vers Ksar Sbéhi, que l’on distingue au loin ; au sud-ouest vers Aïn Beïda ; au nord-est vers Tifech, à travers la plaine d’Ain Snob ; à l’est vers la Tunisie, par l’oued Mellègue; au sud-est vers Tébessa. Ce fut sans doute près de Fedj Siouda que le patrice Germanos vainquit, en 537, le rebelle Stotzas, appuyé par d’importants contingents indigènes (Le lieu de la bataille est appelé Cellas Vatari). »
Merci chers amis et plus particulièrement Khemissi et Mnouar pour le merveilleux travail de mémoire … NON vous êtes la mémoire de Sedrata et de sa région . Je ne dois pas oublié Tarek .
Amitiés